Quantcast
Channel: Laurent Fonquernie – Institut du Grenat
Viewing all 1825 articles
Browse latest View live

Croix badine, Perpignan, fin du XVIII, début du XIXe s.


Histoire du monastère d’Espira de l’Agly

$
0
0
Espira, le couvent des sœurs trappistes

Espira, le couvent des sœurs trappistes

Le 21 novembre 1852, huit religieuses de Vaise, près de Lyon, viennent s’établir à Espira-de-l’Agly (P.O.), sous la conduite de deux catalanes, la R.M. Marie-Louise (Elisa Alday), prieure, et M. Ephrem, sa soeur (Thérèse Alday), sous-prieure. Leur oncle, M. Ferrer-Maurell, par testament, avait donné sa maison et sa propriété pour y bâtir un monastère cistercien, en mémoire de ses deux enfants, le Père Marie Ephrem et Mère Marie Ephrem (Catherine Ferrer), saintement décédés, l’un à la Trappe d’Aiguebelle, l’autre à Vaise.

Vincent Ferrer, frère Marie-Ephrem en religion, né à Perpignan en 1814 et mort à Aiguebelle en 1839.

Vincent Ferrer, père Marie-Ephrem en religion, né à Perpignan en 1814 et mort à Aiguebelle en 1839.

Avec l’approbation de Mgr Saunhac Belcastel, évêque de Perpignan, et de D. M. Joseph, abbé de la Grande Trappe et Vicaire Général, le monastère fut fondé sous le vocable de Notre Dame des Anges.
Celui-ci, très vaste, parfaitement régulier, fut béni et érigé en prieuré canoniquement le 13 novembre 1860, par Mgr Philippe Gerbert, évêque de Perpignan, en présence de Dom Timothée, Vicaire Général de la Grande Trappe et Père Immédiat de la communauté, qui, comme aumônier depuis 1853, s’était activement dévoué à l’oeuvre.
La consécration de l’église eut lieu le 29 novembre 1883; S.E. le cardinal Desprez fut le prélat consécrateur. Le 21 décembre 1896 Dom Augustin, abbé de la Grâce-Dieu, y recevait la bénédiction abbatiale.
Devant le couvent d'Espira, vers 1904, fonds de Rivals.

Devant le couvent d’Espira, vers 1904, fonds de Rivals.

Espira de l'Agly, trappiste, fonds de Rivals.

Espira de l’Agly, trappiste, fonds de Rivals.

Le père Raymond Abric, né en 1844, formé chez les maristes près d’Aiguebelle, puis à Nîmes, devient prêtre en 1872 et abbé en 1882. Il fut aumônier du couvent d’Espira de l’Agly probablement en 1903-1904. Il décédera en 1931.

Espira de l'Agly, trappistes.

Espira de l’Agly, trappistes.

Espira de l'Agly, moine trappiste.

Espira de l’Agly, moine trappiste.

En 1904, l’orage de la spoliation s’abattit sur la communauté. Le 10 juillet 1904, le journal officiel annonçait que l’établissement des cisterciennes d’Espira-de-l’Agly devait être fermé le 1er octobre suivant.
Josep Oromi, Vierge à l'enfant, huile sur toile provenant du couvent de la Trappe d'Espira de l'Agly.

Josep Oromi, Vierge à l’enfant, huile sur toile provenant du couvent de la Trappe d’Espira de l’Agly.

Sans perdre de temps on chercha un refuge par delà la frontière espagnole toute proche et le gros de la communauté s’y rendit par groupes successifs. Le 13 septembre le liquidateur vint inventorier les biens du monastère. La R.M. Benoit protesta énergiquement, et il dut pour pénétrer dans la clôture, enfoncer la porte avec un soc de charrue.
Le 4 octobre, le maire d’Espira, accompagné des gendarmes vint lui-même expulser par la force les dernières trappistines, tandis que la population accourue les acclamait et protestait contre un tel acte. Deux femmes, mademoiselle de Rivals ( famille de Rivesaltes, alliée aux De Llobet) et madame Brun (qui fut la nourrice du maire) furent arrêtées pour avoir invectivé le maire d’Espira. Elles furent condamnées chacune à 24 heures de prison sans sursis. 300 personnes les attendront à leur sortie pour saluer leur courage.  Au mois d’aout 1912, le monastère (superficie totale de 4 815 m2) fut vendu aux enchères pour une estimation de 20 000 francs, mais ce prix fut ramené à 10 000 francs. C’est un ancien maire d’Espira, Auguste Pagnon qui en fit l’achat. Entre-temps, le tribunal de Montpellier avait réattribué les 22 hectares de vignes entourant le couvent aux demoiselles Alday, fondatrices.  
D’abord réfugiée à Alella, diocèse de Barcelone, sur les conseils du père immédiat, la communauté vint se fixer à Herrera, ancienne abbaye cistercienne, en partie détruite par la révolution de 1835. Là, malgré la pauvreté la plus stricte, elle vécut de 1905 à 1923, sous le gouvernement des RR. MM. Benoit, Noël, Ephrem, Camille. S.E. l’archevêque de Burgos visita avec bienveillance la communauté et tenait à présider vêtures et professions.
Néanmoins on désirait rentrer en France et dans l’impossibilité de rentrer en possession du monastère d’Espira de l’Agly, on accepta l’offre d’une ancienne abbaye de l’Ordre située sur le territoire de la Double, au diocèse de Périgueux, fondée en 1868 par une colonie de trappistes venue du Port-du-Salut. Malgré l’état de vétusté des bâtiments, les rapatriées en prirent possession le 20 juillet 1923 avec l’approbation de S.E. Mgr Mégasse, évêque de Périgueux, et de D. André Mallet, abbé de Sainte Marie du Désert, alors père immédiat.
Le 30 octobre 1941 et le 12 septembre 1945, 20 religieuses d’Igny vinrent se joindre à la communauté d’Echourgnac; sur ce nombre 16 s’y stabilisèrent.
Soeur trappiste d'Espira, album de Rivals Boussac.

Soeur trappiste d’Espira, album de Rivals Boussac.

Imposant collier de la maison Velzy, vers 1900.

$
0
0
Collection particulière.

Collection particulière.

Gouache préparatoire du collier, archives Velzy, vers 1900.

Gouache préparatoire du collier, archives Velzy, vers 1900.

Médaillon boite à portrait, seconde moitié du XVIIe s.

$
0
0

Exceptionnelle boîte à portrait de Louis XIV Pendentif double-face de forme ovale avec portrait en miniature et revers avec chiffre. Au recto, émail moulé en relief représentant le monarque vêtu à l’antique et émail sur or l’ensemble à l’imitation d’un camé sur un verre bombé, cerclé de vingt pierres du Rhin taillées. Au verso, émail peint représentant le chiffre royal soit deux L phytomorphes affrontés surmontant deux palmes entrecroisées peintes en blanc avec rehauts noirs et rose sur fond bleu azur, l’ensemble cerclé de vingt feuilles d’acanthes en émail peint dans les mêmes tons au revers de chacune des pierres du Rhin. La boîte à portrait est enrichie d’une bélière en or.

Attribuée à Jean-Frédéric Bruckmann dit «le Suédois» (actif à Paris à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe). Paris vers 1695.

Dimensions: H. avec bélière 3,5 cm – L: 3 cm

http://www.millon-associes.com/

 

Parure des partisans du Comte de Chambord, vers 1865.

$
0
0
Parure des partisans du Comte de Chambord, vers 1865.

Parure des partisans du Comte de Chambord, vers 1865.

Pendentif en forme de croix et boucles d’oreilles aux motifs royalistes des partisans du Comte de Chambord au trône de France.

Portrait de groupe, France, XVIIIe s.

$
0
0
Portrait d'une femme, de sa fille et de leur confesseur.

Portrait d’une femme, de sa fille et de leur confesseur.

 

détail des boucles en girandoles et de la croix jeannette.

détail des boucles en girandoles et de la croix jeannette.

 

Détail de la croix en or et pierres taillées.

Détail de la croix en or et pierres taillées.

Mis en vente par

La Grange de La Roche
Mobile: 612433811
Lieu dit La Roche
Autry-le-Châtel 45500

Portrait de Honoré VALANT (1763-1829).

$
0
0
Portrait d'H.Valant par le peintre Capdebos.

Portrait d’H.Valant par le peintre Capdebos.

Portrait de Lucien VERDOT

$
0
0
Lucien VERDOT

Lucien VERDOT

Lucien Verdot, pharmacien à la rue des Marchands à Perpignan, inventeur d’un élixir pharmaceutique à base de vin.  Figure locale du centre-ville, il fut raillé dans le journal Le Cri Catalan en 1914.

Mars 1914, Le Cri Catalan

Mars 1914, Le Cri Catalan

Lucien Verdot , caricature parue dans le Cri Catalan

Lucien Verdot , caricature parue dans le Cri Catalan

 


Marius Douzans (1848-1898), militaire.

$
0
0
Le capitaine Marius Douzans

Le capitaine Marius Douzans

Marius Douzans est né à Banyuls-sur-Mer en 1848. Il décède à Djibouti en 1898. 

Né le 18 juin 1848 à BANYULS SUR MER (Pyrénées Orientales) – Décédé le 10 novembre 1898 à DJIBOUTI. Frère de Sylvestre Jean Joseph et Joseph Victor Numa

 Entre dans la Marine en 1865 au port de TOULON. Aspirant le 2 octobre 1868, enseigne de vaisseau le 15 août 1870.

Au 1e janvier 1879, sur la canonnière « HYÈNE » à TOULON (Louis DUFRESNE DE LA CHAUVINIÈRE, Cdt). Lieutenant de vaisseau le 29 janvier 1879. Au 1er janvier 1881, sur le « MYTHO », affecté au service réguliers des transports pour la COCHINCHINE (Pierre Charles DEWÂTRE, Cdt). Au 1er janvier 1885 (nomination du 21 juillet 1883), commandant le torpilleur N°45, auprès du Vice-amiral Amédée COURBET, Commandant en chef l’Escadre d’Extrême-Orient.

Le 23 août 1884 au matin, le Lieutenant de vaisseau DOUZANS commandait le torpilleur N°46 au combat de FOU-TCHÉOU, chargé de porter son engin explosif contre la carène du croiseur « YANG-OU ». L’attaque réussi, la torpille de 13 kgs, poussée au bout de la hampe vient exploser au milieu bâbord du « YANG-OU ». Le croiseur chinois doit aller s’échouer pour éviter de couler. un obus atteint le 46 et crève la chaudière. Immobilisé mais ayant rempli sa mission, il dérive en aval et va mouiller près des navires américains et anglais, dont les équipages le saluent de leurs acclamations.

Portrait de Thérèse, épouse de Lucien Verdot, née Belle.

$
0
0
Therese Verdot née Belle

Thérèse Verdot née Belle

 

 

Portrait de Jeanne ANDRE épouse de Joseph CHARPENTIER, bijoutier de Perpignan.

$
0
0
Jeanne ANDRE epouse de Joseph CHARPENTIER

Jeanne ANDRE epouse de Joseph CHARPENTIER

C’est en 1919 que Joseph Charpentier, bijoutier depuis plusieurs générations à Perpignan, épouse Jeanne André.

Portrait du docteur FINES, Perpignan, vers 1890.

Portrait de défunte, photo Scanagatti aux Tanneries, Perpignan, vers 1870.

$
0
0
Portrait de défunte, photo Scanagatti aux Tanneries, Perpignan.

Portrait de défunte, photo Scanagatti aux Tanneries, Perpignan.

Quelques exemples de bijoux « folkloriques » dans la première moitié du XXe s.

$
0
0
Pendentif Arlésienne, métal, XXe s.

Pendentif Arlésienne, métal, XXe s.

 

Pendentif Bretonne, métal, XXe s.

Pendentif Bretonne, métal, XXe s.

Pendentif Bretonne, métal, XXe s.

Pendentif Bretonne, métal, XXe s.

 

Jules Rousseau-Massette, sculpteur.

$
0
0

 Au croisement du boulevard Anatole-France et Jean Bourrat, le monument aux morts de la guerre de 1870 est en cours de restauration. La beauté de la colonne en pierre de 10 m, oeuvre de l’architecte Joseph Ferréol Carbasse possède à son sommet une statue en bronze du sculpteur Jean-Baptiste Belloc representant la Victoire, une femme ailée tenant une épée à son coté.  « La Revanche » ce monument aux morts de la guerre de 1870-1871 que les entrepreneurs Jules Rousseau Massette et Lacombe ont su mettre en valeur et inauguré le 12 août 1895 par le maire Eugène Bardou, va bientôt renaître.

 Pour en savoir plus sur le sculpteur Jules Rousseau-Massette, voici un extrait de journal lors de son décès en 1905.

obsèques Jules Rousseau Massette, l'Indépendant 1905.

obsèques Jules Rousseau Massette, l’Indépendant 1905.

 


Pour la renaissance de la langue catalane en Roussillon par Alphonse Talut en 1898.

$
0
0
La Clavellina 1898

La Clavellina 1898

La Clavellina 1898

La Clavellina 1898

Portrait de Marie Balalud de Saint-Jean

$
0
0
Marie Balalud de Saint Jean, née de Romeu

Marie Balalud de Saint Jean, née de Romeu

Marie de ROMEU (Perpignan, 22/8/1845-?) fille de Hyacinthe de ROMEU et de Joséphine GUITER, mariée le 27 avril 1870 à Joseph BALALUD de SAINT-JEAN (1846-1885), fils d’Antoine BALALUD de SAINT-JEAN et de Sophie d’ARGIOT de LA FERRIÈRE.

Blason de la famille de Rovira.

$
0
0
Famille de Rovira, Roussillon.

Famille de Rovira, Roussillon.

Le blason est présent au château de Nyer en Conflent. Le château avait été racheté en 1883 par Henri de Rovira, arrière-arrière petit-fils du marquis Joseph de Montferré (1723-1801).

Blason et demeure des Balanda.

Catalane par Raymond Sudre (1870-1962).

Viewing all 1825 articles
Browse latest View live