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Magnifique visite en costumes pour la Sant Joan 2014

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Avec les fans de la page FB Le Temps du Costume Roussillonnais, le public a pu revivre cette année grâce à l’Office de Tourisme de Perpignan et à l’Institut du Grenat, les Saint Jean d’antan dans les rues de la vieille ville, l’espace d’une visite.

Le vieux Perpignan, ses femmes allant à la fontaine, ses coiffes de dentelle, les « festes majors » du 19e siècle   ont été évoquées à l’aide de textes, proses et poésies, d’auteurs locaux, lus par Laurent Fonquernie, Hélène Legrais et Annie Jourdain.

Un très beau moment !


Et l’on fondit à la monnaie de Perpignan la statue en argent de Saint Narcisse de Girona !

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Probable représentation de la statue de Sant Narcis en argent

Probable représentation de la statue de Sant Narcis en argent

En 1810 et les deux années suivantes Perpignan offrit 
constamment les mêmes scènes, les mêmes dégoûts et les 
mêmes encombrements ; c'était à vrai dire la critique amère 
de la guerre si injustement faite aux Catalans. Combien de 
fois la position misérable des prisonniers fit souvenir les 
Roussillonnais, qu'à une autre époque, leurs pères pros- 
crits en France, avaient trouvé en Catalogne un accueil 
hospitalier. Combien de fois les regards furent attristés par 
l'étalage des vases sacrés, volés en Espagne et colportés à 
Perpignan. Ces ventes publiquement faites sans que la 
police s'en préoccupât, révoltaient bien des cœurs. Sans 
doute parmi ces derniers il s'en trouvait de froids et 
d'indifférents pour les pratiques religieuses, mais au fond 
tous étaient catholiques, et ils respectaient les objets.exclu- 
sivement consacrés au culte. Ces spoliations sacrilèges 
opérées à la dérobée, ces confiscations arbitraires ordonnées 
à leur profit par quelques chefs de corps, s'abritaient 
malheureusement derrière les réquisitions de guerre ordon- 
nées avec plus ou moins de sévérité par le général en chef, 
pour alimenter les magasins, la caisse militaire, et pour 
punir quelquefois les populations insurgées. C'est ainsi 
que la statue en argent de saint Narcisse, si vénérée à Gérone,
fut enlevée du sanctuaire de la Cathédrale, pour 
être fondue à la monnaie de Perpignan. Cette impolitique 
et odieuse confiscation ne produisit au trésor que la modique 
somme de 11.000 francs et elle provoqua l'assassinat de 
quelques milliers de soldats, qu'on eut laissé cheminer sur 
la voie publique. Tant de dédains pour la religion, tant de 
dureté pour les prêtres, loin d'intimider les catalans, les 
exaspéra. De leur côté les Roussillonnais compatirent aux 
maux de leurs voisins, et bientôt l'Empereur ne compta 
plus en Roussillon, pour adhérer à sa politique, que les 
hommes intimidés par les périls de l'inconnu, et la légion, 
il faut le dire, très nombreuse des fonctionnaires publics et 
des employés du gouvernement et de l'armée.
Mémoires de Jaubert de Passa
publiées en 1897 par l'abbé Torreilles.

1814, destruction du portrait de l’Empereur par les Perpignanais !

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 Perpignan vers 1814

Perpignan vers 1814

L’on arriva ainsi aux premiers jours d’avril 1814, sans trouble à l’intérieur, sans apparition de troupes espagnoles à la frontière. Chacun attendait la fin du drame qui se jouait à Fontainebleau et l’immense majorité de nos compatriotes, les uns par attachement à leur roi, les autres en haine de la tyrannie dont ils pâtissaient, tous avec le désir de la paix et de la liberté escomptaient l’arrivée du courrier qui apporterait la nouvelle de l’abdication. Le 21 avril on apprit la création du gouvernement provisoire et ce jour-là le Conseil municipal, présidé par le maire, M. Delhom-Ripoll, envoya une adresse au nouveau pouvoir.

Notre ville était alors en état de siège, sous les ordres du commandant de place, le général Paris. Tout à coup, raconte M. Jaubert de Passa, le bruit se répand à Perpignan que les Espagnols ont franchi la frontière, que l’Empereur est trahi par ses lieutenants, et que la France va être livrée à l’étranger. La garnison de Perpignan pousse alors des cris d’indignation. Elle court aux armes, méconnaît la voix de ses chefs, et force les portes de la ville. Les plus impatients sautent du haut des remparts, (à l’angle du bastion Saint-Dominique) et, réunis par bandes, en dehors de la ville, les soldats s’acheminèrent vers Narbonne, sans s’assurer de la réalité du péril. Il ne reste plus dans la place que les généraux et le corps des officiers. Dès lors une grave responsabilité pèse sur ces derniers ; ils le comprennent et le courage s’éteint dans des corps de bronze. Bientôt, de nouvelles rumeurs s’élèvent et agitent, cette fois, la population. Des bruits sinistres se propagent durant les retards qu’éprouvent les courriers venant de Paris, et derrière le fantôme d’un gouvernement provisoire on entrevoit pour la première fois la famille des Bourbons.

Que faire ?… il y a péril pour ceux qui tenteraient de prolonger la résistance ; péril peut-être pour ceux qui fléchiront de trop bonne heure ; péril pour tous quoiqu’on fasse. Les généraux sont sans initiative et rejettent sur les autorités civiles les mesures à prendre contre l’émeute qui gronde. Heureusement, le préfet du Hamel, trouve dans le passé de sa famille de nouveaux devoirs à remplir. Je reçois ses confidences à titre d’ami ; il sait que de mon côté je prends au sérieux les charges de mon emploi et que je suis peu disposé à servir un nouveau prince. Le matin, et de très bonne heure, je mande à la Préfecture le Maire de Perpignan. Celui-ci toujours disposé à esquiver des secousses populaires et l’obligation de les prévenir, se fait remplacer par son adjoint.

Ici commencent les lâchetés civiles, et désormais elles se multiplieront sans vergogne. Je force l’adjoint à des aveux, car je sais que les émeutiers lui ont fait des confidences. Je lui impose des mesures de résistance en présence du préfet, et il promet d’obéir.  Quelques heures plus tard j’apprends que la Compagnie des pompiers, le seul appui qui restât à l’autorité, dans l’intérêt public, n’a pas été convoquée ; que l’Hôtel de Ville est ouvert et sans gardien ; que la salle d’honneur n’est pas close et que l’on se dispose à livrer le portrait de l’Empereur aux mains des émeutiers réunis dans un café voisin. Je cours chercher le maire au fond de la promenade des Platanes, et lui intime l’ordre d’aller défendre son poste à la Mairie. Le pauvre homme balbutie, cherche des excuses et m’oppose en tremblant je ne sais quels périls personnels. Tandis qu’il parle l’émeute survient au pas de course et nous enveloppe.

Parmi ceux qui vocifèrent j’entrevois des figures connues que je pourrais nommer, mais je ne veux pas les exposer à rougir tardivement ; d’ailleurs, depuis 1814, elles ont eu mainte occasion de de regretter publiquement leur fol entraînement. Je vais droit à ces figures et ma voix les intimide ; aucune ne tente de résister ouvertement. Il n’en est pas de môme avec le le maire, les émeutiers qui l’entourent vont jusqu’à la menace, parce qu’on le sait faible et prêt à céder. Alors j’abandonne ce dernier et me dirige rapidement vers l’Hôtel de Ville. La foule devine mes projets et elle plante là le maire, pour me devancer. Je ne pouvais lutter avec elle avec mes jambes et la suivre à la course. Lorsque j’arrivai à la Loge je trouvai déjà le portrait de l’Empereur lacéré à coups de couteau, et jeté sur un bûcher dressé à la hâte.

François JAUBERT DE PASSA, mémoires.

Les premiers jours de la Restauration des Bourbons à Perpignan.

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Bathilde d'Orléans, mère du duc d'Enghien, miniature

Bathilde d’Orléans, mère du duc d’Enghien, miniature

Peu après arrivait la nouvelle que Louis XVIII était proclamé roi de France, que l’état de siège était levé, que le duc d’Angoulême se rendait à Narbonne sur l’invitation du maréchal Suchet ; ce fût un cri général de « Vive le Roi ! ». Dès le 25 avril 1814 M. Jaubert de Passa lança une circulaire aux Maires de l’arrondissement pour leur annoncer l’heureuse nouvelle. »

Dès lors, raconte M. Jaubert de Passa, on s’agita à Perpignan pour composer une députation chargée d’aller saluer le prince et l’assurer en particulier du dévouement d’un certain parti. M. du Hamel se hâta de convoquer les fonctionnaires publics et les entraîna à sa suite jusqu’à Narbonne. Par la rapidité de sa marche, il déjoua le parti qui voulait le dominer et qui se résigna à devenir son auxiliaire. A cette condition il y eut paix et bon accord apparent… Le prince se montra du reste fort gracieux envers tout le monde. Naturellement bienveillant et je crois aussi timide, on entrevoyait pourtant son désir d’expédier au plus vite les visiteurs, tout en voulant leur laisser une impression favorable. La conclusion constante de ses réponses fut toujours un vœu de conciliation.

La duchesse de Bourbon, qu’on aurait pu croire prête à faire retomber sur les serviteurs de l’Empire la mort de son fils, le duc d’Eoghien, fusillé à Vincennes sur l’ordre de Napoléon, se montra plus conciliante encore. Cette malheureuse vivait depuis 1797 en Espagne dans un état voisin de la misère. Lors de sa déportation elle avait traversé Perpignan et elle n’avait pas oublié sans doute les avanies dont son homme de confiance, le représentant du peuple Rouzet, avait été victime au Perthus ; mais elle était chrétienne et elle avait pardonné à ses ennemis. Elle arriva à Perpignan le 10 mai 1814.

Au jour indiqué par Madame de Bourbon, raconte M. Jaubert de Passa, l’Etat Major de la division alla attendre au Boulou Son Altesse Sérénissime ; le préfet entouré de fonctionnaires publics se tenait en avant de la porte Saint-Martin. Une foule immense encombrait les rues et les abords de la ville.

A l’approche du cortège, je remarquai derrière la voiture de la princesse et quelques pas en avant de l’Etat Major, un bourgeois affublé d’un habit bleu râpé et taillé à l’antique; il était coiffé d’un vieux tricorne mélangé de rubans blancs. Cet homme d’un sérieux imperturbable excitait la curiosité publique. Il était enfourché sur une maigre haridelle qui pouvait à peine le porter. On était à la recherche de son nom et personne ne le trouvait. Dans certains groupes on le supposait attaché au service personnel de la princesse, et on faisait en sorte de ne pas le trouver trop ridicule. Dans d’autres on riait sans gêne, et ce qu’on avait de mieux à faire, car le susdit personnage avait été remarqué de son côté par la princesse qui le supposait un notable de la ville. Très certainement ce personnage entendait jouer son rôle: mais à quel titre?… nul ne le savait; mais il était là, derrière la voiture, au poste des serviteurs, et on l’y laissait par la raison bien simple que chacun craignait de commettre une méprise en l’invitant à se retirer.

La réception officielle à la porte de la ville fut courte et révérencieuse, selon l’usage, et à peine les chevaux reprenaient leur marche que des zélés, groupés d’avance, cernèrent la voiture et entonnèrent bruyamment l’antique chant national d’Henri IV. Ces démonstrations criardes et par trop populaires alarmèrent la princesse, car les réceptions d’autrefois lui avaient laissé d’autres souvenirs.

Placé, selon mon droit, à la portière de gauche, j’eus bien de la peine à lui persuader que les chants qui l’assourdissaient étaient un témoignage d’allégresse. Pauvre femme ! A peine rentrée sur le sol tant regretté de la France, elle y retrouvait une alarme, et son œil inquiet disait assez son défaut de confiance dans son nouvel entourage. Du reste, c’était une bonne petite vieille complètement ridée, simplement mise et coiffée d’une capote poudreuse. Évidemment, il lui tardait d’arriver et de reposer ses yeux ailleurs que sur un rassemblement populaire.

La princesse fut reçue à la préfecture par Madame du Hamel (née de Chastenier de la Chastaigneraie) dame d’un excellent ton et recommandable sous tous les rapports. Avec elle la sécurité rentra tout à fait dans l’imagination fort agitée de la duchesse. La première figure que je remarquai dans le salon fut encore celle de l’écuyer inconnu, debout et immobile derrière le fauteuil de S.A. R. Cet homme s’était glissé jusque-là à la façon des taupes et paraissait y remplir un emploi quelconque ; personne ne fut assez osé pour le questionner. A son tour la duchesse témoigna le désir de savoir son nom, et il ne se trouva autour d’elle personne d’assez renseigné pour lui répondre. En attendant, l’audacieux inconnu resta au poste qu’il avait conquis. Or cet homme, d’un âge mûr, d’une allure surannée, à l’attitude froidement et résolument servile ne venait pas de Figuères. Le matin de ce même jour il était sorti de son taudis de Villeneuve-de-la-Raho, et s’était porté en avant du Boulou, pour prendre la tête du cortège et montrer sa figure. Il avait nom Jaubert, et était frère de trois autres Jaubert que Perpignan a connus depuis leur retour de l’émigration. Peut-être dirai-je quelque chose plus tard de tous ces Jaubert ; mais pour le moment je m’en tiens au plus original des quatre.

Durant son exil en Catalogne, le dit Jaubert, en cherchant un gîte et du pain, avait de plus rencontré une femme, pauvre comme lui, et attachée comme lui à Madame la duchesse d’Orléans, alors déjà installée à Figuères. Mademoiselle de la Chasse était de condition et son nom devint un passe-port à son mari. Lorsque la duchesse et la princesse Adélaïde se furent retirées à Majorque, et de là à Londres, l’apprenti courtisan se sépara momentanément de ses protectrices, pour venir soigner quelques intérêts agricoles en Roussillon. Il se trouva donc disponible le jour de l’arrivée de la duchesse de Bourbon, et s’en alla vers elle avec l’espoir de conquérir un appui, ou une position. Malheureusement il était aussi pauvre d’esprit que de bourse, et les princes, dit-on, n’aiment et ne donnent qu’à ceux qui n’ont besoin de rien.

Voilà bien des obstacles pour échouer ; mais disons aussi que pour rétablir un peu l’équilibre, Dieu avait doué le dit Jaubert d’une constance admirable pour poursuivre sans relâche le rêve de toute sa vie : une place quelconque à la cour. Il n’y a souvent qu’à vouloir pour réussir fût-on sot ou pauvre ; bien des gens ne savent que souhaiter. La volonté d’arriver vint donc au susdit, et plus tard, en subissant des épreuves , des dégoûts et des refus, il n’en devint par moins écuyer de M. de Bourbon. A l’âge de la princesse cette charge était une sinécure et tout profit pour l’ancien émigré. Avec les économies qu’il opéra sans peine, il acquit un domaine près de Thuir, et mourut riche.

ïl est temps de reprendre mon récit.

Le lendemain de son arrivée à Perpignan, la princesse monta en voiture, et, au milieu d’un immense cortège, descendit à la cathédrale pour remercier la Providence d’avoir mis un terme à son exil. L’inévitable Jaubert se montra à point nommé, s’empara du livre de prières de S. A. R. et marcha gravement derrière la voiture. Cette fois l’incognito était levé, on était en droit de faire une exécution, mais personne n’en eut le courage: cette figure amusait. Qui sait si l’original ne riait pas sous cape de notre gaieté, car lui avait un but qu’il poursuivait avec persévérance. Quoiqu’il en soit, il alla plein d’assurance s’installer dans le chœur, derrière le fauteuil de la princesse. Des procédés aussi obséquieux en présence des fonctionnaires publics et des notables, laissèrent, à ce qui paraît, de bons souvenirs à une princesse bonne, simple, obligeante, et qui, la veille encore, était inquiète de la réception qu’on devait lui faire à Perpignan.

Le surlendemain la princesse quitta Perpignan au bruit du canon et au milieu de la population accourue sur son passage. M. du Hamel et moi, nous étions à cheval, et nous prîmes place aux deux portières delà voiture qui traversa la ville au pas des chevaux. Derrière et en avant était une garde d’honneur organisée clandestinement par le parti des purs et en tête de laquelle apparaît le susdit Jaubert, enfourché sur sa rossinante. Le trajet jusqu’à Salses s’opéra avec calme, mais en prenant congé de S. H. l’écuyer futur, enchanté d’avoir eu, au baise-main, une part égale à la nôtre, se tourna vers la garde d’honneur, comme s’il en eût réellement été le chef, et dit en ôtant son chapeau : Allons, Messieurs ! Vive le Roi ! et vive Mme la Duchesse de Bourbon !… et la garde de répondre : Vive le Roi ! vive Mme la Duchesse de Bourbon ! à bas les Droits- Réunis !… Pour le coup la mystification devenait intolérable. La Princesse en parut fort embarrassée ; le préfet se fâcha, et le dit Jaubert-de-la-Chasse, insistant encore de sa voix éraillée, provoqua une seconde manifestation plus bruyante que la première. La princesse partit sans mot dire et nous tournâmes bride à la garde royaliste. Cette vengeance des royalistes de la haute société était platonique ; celle du peuple le fut moins. Pendant les premiers jours, distrait par le passage du duc d’Angoulême à Narbonne et le séjour de la duchesse de Bourbon, il fut accessible aux paroles de conciliation; mais quand il apprit que partout ailleurs dans le Midi l’on s’élevait contre les hommes et les institutions de l’Empire, le souvenir de tout ce qu’il avait souffert réveilla ses passions endormies. Les rapports de police nous apprennent que les troubles que nous allons raconter éclatèrent les 15 et 16 mai ; ils confirment le récit de M. Jaubert de Passa. L’émeute grondait déjà, dit-il, et des paroles sinistres attristaient la rue. Pour prévenir l’un des projets les mieux accueillis par la bande des pillards, j’allai avec M. du Hamel m’adosser contre la porte de l’Entrepôt de la Douane. Notez qu’en ce moment ces magasins placés pour la sauvegarde de l’autorité, renfermaient la valeur de trois millions de denrées coloniales. Après une heure de résistance, un détachement de 25 soldats vint renforcer le poste de la porte de l’Assaut, située en face de l’Entrepôt, et dès Celui-ci se trompe en les rattachant aux troubles qui éclatèrent le mois précédent, lors de l’abdication de Napoléon. A ce moment celui-ci fut à l’abri du pillage, Bientôt de nouveaux périls nous appelèrent ailleurs.

Après le feu de joie sur la Loge, l’émeute avait changé de chefs. Elle ne disait plus : à bas le tyran, mais bien : à bas les droits réunis et brûlons les Archives. Sur quelques points on criait aussi : allons aux perkales confisquées, ou bien : dévalisons le magasin des tabacs. Les pillards firent ce qu’ils disaient, mais ils échouèrent à l’Entrepôt dont la porte resta close, grâce aux soldats qui la défendaient. En suivant résolument la bande d’émeutiers qui paraissait la plus résolue, j’arrivai sur la Place d’Armes que je trouvai encombrée de bancs, de chaises, d’étagères et mouchetée par une quantité innombrable de papiers à demi consumés par le feu. C’est tout ce qui restait du bureau central des droits réunis. En quittant le feu de joie de la Place d’Armes, la bande alla s’abattre sur l’entrepôt des tabacs, rue Foy ou Na-Pincarda. La porte était neuve et forte ; on la brûla à demi, et les pillards profitant de la frayeur des locataires, envahirent la maison et se ruèrent sur le magasin. Quatre-vingt-quatorze caisses furent enlevées, et disparurent en quelques minutes au milieu de la foule des curieux qui encombraient la rue. D’autres caisses furent défoncées au profit des moins robustes et rapidement vidées. Désormais le pillage fut le mol d’ordre, et avec un succès de plus contre les dépôts publics, la foule enhardie serait devenue une force invincible.

Heureusement pour Perpignan, la Providence lui vint en aide, au moment où la partie de la population abusée par les premières démonstrations, puis intimidée par les émeutiers et par les menaces de pillage, oubliait lâchement que le moyen de défendre sa maison est d’aller défendre ceWe de son voisin. Quelques pillards venaient de se détacher du groupe principal, et, suivis par des femmes et des enfants, proposèrent de détruire les archives de la Sous-Préfecture. On ne détruit pas le mobilier d’un bureau sans livrer au pillage le reste du logis, et c’est bien cela que se proposaient ceux qui essayèrent d’enfoncer la porte de ma maison. En ce moment critique la rue était encombrée

d’individus sottement curieux ou avides de désordre. L’un des meneurs proposa d’enlever les grilles qui ferment l’entrée du rez-de-chaussée. Des mains robustes s’accrochèrent aux barreaux et tentèrent de les ébranler à la lueur des flambeaux. Ma famille était vivement émue et s’attendait à des violences. Alors un bruit étrange venant du côté de la halle au blé, inspire à la tourbe, se pressant derrière les démolisseurs une terreur panique et inqualifiable. Des cris d’effroi partent de divers côtés, la foule les répète dans les rues adjacentes ; tout s’ébranle, tout fuit, et avec la masse des curieux qui marchent en insensés à la suite de l’émeute, disparaissent les porteurs de flambeaux, les figures sinistres et tous les dévaliseurs de l’Entrepôt de tabac. En moins de cinq minutes le quartier fut désert.

J’arrive sur les lieux, au moment où l’émeute disparaît devant un. péril imaginaire, comme si la main de Dieu l’avait refoulée dans les bouges d’où elle était sortie. En rentrant chez moi, mon domestique, courageux et dévoué, m’explique cette retraite inespérée au moment où le péril paraissait sans remède. Deux charretiers armés de leur fouet qu’ils agitaient violemment à rencontre des curieux, avaient mis ces derniers en déroute. De leur côté les pillards crurent entendre le bruit d’une voiture lancée au milieu de la foule, et probablement aussi un premier choc de la force armée. Ils prirent peur et s’enfuirent entraînant les autres, sans détourner la tête, pour apprécier le péril.

Deux hommes résolus suffirent donc pour mettre en déroute des rassemblements qui menaçaient la ville du pillage. Pourquoi se trouva-t-il deux hommes de cœur et d’exécution parmi cette foule de curieux, de lèches et vils incendiaires ?… c’est qu’un bon souvenir inspira aux voituriers la pensée de venir à mon aide. J’avais glissé, un jour, le faible secours de vingt francs dans la main de l’un des deux charretiers, pris au dépourvu et contraint de marcher sans retard avec un convoi. Avec ce don furtif le brave homme avait pu nourrir son attelage et celui de son frère : voilà mes deux sauveurs. Maintenant j’ai le regret d’ajouter que leurs noms me sont inconnus, malgré mes recherches. Ébahis du succès de leur démarche, ils avaient tout raconté à mon domestique, et puis avaient disparu pour ne plus se montrer. Cependant, dès son début, l’émeute s’était montrée trop hostile, pour que son prochain retour ne fût pas à craindre. La nuit même du désordre j’obtins du préfet la permission de réunir des gardes nationaux. Il y avait pourtant de graves motifs pour s’opposer à cette convocation ; la garde était divisée et prête à se dissoudre. J’espérai que les alarmes de cette nuit auraient tempéré l’aigreur des dissidents, et inspiré aux chefs de famille la bonne pensée d’une défense commune. Une démonstration à main-armée, dans une ville sans garnison, me paraissait urgente. La veille on l’eût probablement refusée, mais je la crus possible le lendemain d’un grave désordre ; je ne m’étais pas trompé. Le lendemain dès huit heures du matin, douze cents gardes nationaux avaient répondu à l’appel, et circulèrent dans la ville, l’arme au bras. Leur attitude ranima les pusillanimes, inspira de la confiance au parti de l’ordre, et modéra bien de folles prétentions. Je remarquai dans les rangs de la garde quelques imprudents qui avaient figuré la veille dans le premier rassemblement. L’émeute avait donné une grave et rude leçon à ces hommes honnêtes, mais beaucoup trop impressionnables. Ils se hâtèrent de manifester le repentir, et ce retour me rend indulgent envers eux. Voilà l’unique cause de ma discrétion, dans cette circonstance, où tant de noms honorables furent compromis et s’exposèrent à la rancune publique. Du reste, la démonstration publique que j’avais provoquée eut cet heureux résultat que, si elle fut impuissante contre certaines passions politiques, elle contint du moins les émeutiers et les pillards qui, le matin même de ce jour, avaient tenté encore de détruire les bureaux de l’Octroi. Elle leur prouva qu’ils auraient désormais contre eux une masse imposante d’hommes armés, décidés à défendre la ville et à réprimer le désordre. Le champ de bataille, c’est-à-dire la voie publique, resta donc libre aux nouveaux convertis au Royalisme.

Ils n’en abusèrent pas et notre pays ne connut pas les troubles qui ensanglantèrent le Midi de la France, tant à cause du « caractère fier et généreux de ses habitants », que par suite de la résistance imposée par l’autorité aux premières tentatives de désordre. Un arrêté ministériel récompensa MM. du Hamel et Jaubert de Passa de leur zèle, en leur conservant provisoirement les fonctions qu’ils tenaient de l’Empereur.

Et madame la générale Darricau faisait complot au boudoir !

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boudoir empire

boudoir empire

Or, le général Darricau cachait sous des formes polies et une apparente modération une forte dose d’ambition et une antipathie réelle contre le gouvernement qu’il avait promis de servir. Sa femme, jeune, belle et coquette, affectait des allures aristocratiques, quoiqu’elle fût la fille d’un marchand bonnetier de Saint-Denis. Elle ouvrait à Perpignan son salon à deux battants et y attira de nombreux visiteurs. D’un regard, d’un mot, d’un geste séducteur, elle encourageait les timides et contenait les impatiens. Elle devint ainsi l’âme d’un complot ourdi en plein salon et continué, disait-on, dans le boudoir. Ces manœuvres révolutionnaires, longtemps masquées par les coquetteries d’une femme, éveillèrent fort tard les méfiances des royalistes… Lors donc que ces derniers se ravisèrent, madame Darricau courait déjà la poste, sur la route de Paris, emportant dans la doublure de sa robe, l’adhésion du général et celle de son état-major aux résultats probables du débarquement de Napoléon.

C’était en mars 1815.

 F.JAUBERT DE PASSA, Mémoires publiées par l'abbé Torreilles.

Portrait de Roussillonnaise par Jose de Togores i Llach (1893 – 1970).

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Jose de Togores i Llach (1893 - 1970), portrait de Roussillonnaise

Jose de Togores i Llach (1893 – 1970), portrait de Roussillonnaise

Als meus vells, Pau Berga.

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Besavis meus que sota els xiprers del vilatge

mesclàveu vostres ossos ans que fos jo nascut,

granets que me breçàreu, deu-me vostre coratge

per que visqui com heu viscut.

 

No tinc vostres imatges ; car las cares colrades

no’ls plau emmirallar-se en retrats de pintor ;

pro no son vostres vides de recort esborrades,

i no vull èsser imitador.

 

Autors de ma niçaga, pages ric, bracer pobre,

an aqueix pam de terre l’heu estimat a mort.

Riberal i Garriga, son els dos la vostra obra ;

de boscos, d’erms, n’heu fet un hort.

 

Agi es el camp d’auserda qu’un dels meus vells dallava,

riz raz, plegant l’esquena, en un ritmic balanç ;

aci la colomina qu’un altre escocellava,

sempre amurrat o tirant plans.

 

Mentres quels senyors Comtes i Ducs se feien guerra,

que les ries se passejaven a lloure, ell, ferm com roc,

desde’1 cant del gall cava que cavaras la terra,

fins que’1 sol se posés a joc.

 

Mon avi Pau, els braços troçats a ran d’aixella,

amb una vispa crua, quan picava els olius,

« Qu’es ruda ! » hom se pensava. 1, amb l’esteva i la relia,

quan s’en pujava pels cotius.

 

Llaurant un troc de vinya al forçat, quin goig feia !

Unes regues mes dretes ! — « Xa i… Abio !… » — Quin ull!

Era boer de mena. Per que ningû s’en reia,

per tant que n tirés, ell, orgull.

 

Vas morir jove, pare de ma estimada mare,

deixant ta trista viuda soleta amb sos afanys…

« Mimeta » els nets li deiem. La veig, la veig encara,

i es morta fa mes de trente anys.

 

Prop del foc arrupida tot el sant die estava,

cap baix y fredeluca, sempre en vestits de dol ;

no ténia alegria ni cap daler ; semblava

que no lluîs per ella el sol.

 

Empero tant boneta pels nets ! Ens l’estimavem

per sos bonics ulls blaus, pel seu parlar tant mac.

Ben aprop de sa falda, manyacs, ens arrimàvem,

buscant la blancor de ses mans…

 

També l’he coneguda pocs anys de ma infantesa,

la graneta Agostina, de la casa pairal.

Menuda igual que nina, era môlt viva i entesa.

Bona avia, te sento al cortal

 

que dones menjar i beure al porc i a les gallines ;

en un ban la ferrada, en l’altre el pallasso.

Quin trafec ! Poc t’agrada xerrar amb les vehines

que pertot planten llur fiço !

 

De feina vés si ne manques !… Ja l’escala remuntes

poc a poc. que rocegues tirolls a plé braçat.

Aqui estas, i te miro… No duus cofa de puntes,

collar, ni roba de brocat ;

 

portes una tupina picadeta de mosques ;

demunt ton pit s’encreuen els caps d’un mocador ;

has llestat per faldilles sarguill de colors fosques.

i demà a la missa major

 

iras amb la caputxa que’t farà barbacana

Sus la cara pansida te baixaras a mig côs.

Aixî clous a l’iglesia ta penosa setmana :

pregar a Deu es ton repos.

 

Ja ni tant sols hi penses, que al bell fons de l’armari

hi han flandres antigues, penjants, xala-tapî,

roba nuvial. A missa ! que cantors i vicari

avui repiquen lo llati i…

 

Valenta i santa dona ! Bé te va plorar l’avi !

Per la casa rouava, desmemoriat, corprès,

ferit… Pobre avi Toni !… Era aqueix un ver savi,

i no sabia la criies.

 

Una vegada, a estudi, me va ensenyar sa ciencia :

traient braument conversa amb docte professe,

contesta a tot amb dita, reproverbi, sentencia,

que ni baguera après la lliçô.

 

Havia fet viatges, quan els firals seguia

per comprar bous o fedes, lluny, al pais gabatx.

De tornada, marxava tant de nit com de die,

per poc que fes de lluna un raig.

 

Tenint bona fillada, menava grossa arrenda.

i els quatre hereus s’hi feien a qui mes de valent.

Arri ! Treball i traça ! Se va aixamplar l’hisenda.

El Bo reix com el Dolent.

 

L’avi passa els vuitanta, arrelat com una eura.

Cap blanc, cara morena, en l’ull un franc somrîs,

Sobre un basto afermada la ma, solia scure

de la plaça sus del pedriç.

 

Dos o très vellets eren, que tota la diada

aqui quiets rumjaven, ara a l’ombra, ara al sol,

discutint si a de ploure, o si tindrem roada,

o si se veu ja calque verol.

 

Cares amigues, de una a una us haveu foses.

Ja no es mes per vosaltres que toca e1 campanar

les hores… D’aprop nostre fugen la gent, les coses…

Lo qu’hem aimât no ha tornar !

 

Ai ! Tristos de nosaltres si encar deixem la terra !

Del cor al desfullar-se la flor arreu arreu,

ens ve un neguit tant fondo, com a l’hom que’s desterra

la vida apar calcom sens preu.

 

Tornem, llestos, tornem a l’escola dels avis !

Fills de la Mare-terra, ells visqueren tranquils,

amb un xic d’alegria no fent cas dels agravis,

presant un sou com cents y mils.

 

Prenem de grat la tasca, tal com ens ha escaiguda ;

mirem el sol que brilla, sens pensar qu’hi hagi llamp.

Gojosa o trista, sigui cada hora benvinguda !

De cap a cap llaurem el camp !

 

Besavis meus, que sota els xiprers del vilatge

mesclàveu vostres ossos ans que fos jo nascut,

granèts que me breçàreu, deu me vostre coratge

per que visqui com heu viscut.

 

Annam. Juliol 1910.

publié dans La Revue Catalane 1910.

Portrait de Catalane avec ses enfants, Villeneuve-la-Raho, vers 1900.


Aixi sigui ! poème d’Emile Boix, 1910.

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Al cap del Catala la roja barretina

Espurneja y se mou com flamarada al vent,

Com si fora vingues son esperit ardent,

O si l’haja marcat la guspira divina.

 

Barrantli ‘l pit de roig, la faixa cargolera

Vermelleja com si fos la sang de ton cor

Que an tots mostrès, bullint, sa generosa ardor.

Als peus alas li fa l’espardenya llegera.

 

Com los angels del cel, la bella Catalana

Sa cabellera negra y son front de deitat

S’encorona ab la cofa fina de brodat,

Que es a sa cara hermosa auriola galana.

 

Pro lluny vos guart los Temps de sa mala desgracia,

Barretina, espardenya y cofa y faixa ! Ab tot,

Del poble catala seu mateixa virtut :

Totas quatre seu força, agilitat y gracia.

 

La Revue Catalane, 1910.

Voici le même poème en catala graphie actuelle (Idali Vera):

Al cap del català la roja barretina

Espurneja i se mou com flamarada al vent,

Com si fora vingués son esperit ardent,

O si l’haja marcat la guspira divina.



Barrant-li el pit de roig, la faixa caragolera

Vermelleja com si fos la sang de ton cor

Que an tots mostrés, bullint, sa generosa ardor.

Als peus ales li fa l’espardenya lleugera.



Com los àngels del cel, la bella catalana

Sa cabellera negra i son front de deïtat

S’encorona ab la cofa fina de brodat,

Que és a sa cara hermosa auriola galana.



Però lluny vos guard lo temps de sa mala desgràcia,

Barretina, espardenya i cofa i faixa ! Ab tot,

Del poble català seu mateixa virtut :

Totes quatre seu força, agilitat i gràcia.

Appellation protégée pour le bijou en Grenat….pour bientôt ?

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Appellation protégée

broche en Grenat, Perpignan, inezstodel.com

broche en Grenat, Perpignan, inezstodel.com

L’autre moyen d’encadrer l’utilisation du nom des collectivités, c’est de protéger les productions locales. La loi « Consommation » prévoit ainsi l’extension des « indications géographiques » (IG) aux produits industriels et manufacturés. « Dentelle de Calais », « porcelaine de Limoges » ou « linge basque » pourront être dotés d’une vraie protection juridique, calquée sur celle des appellations d’origine contrôlée (AOC) déjà existantes dans l’agroalimentaire. Pour en bénéficier, les artisans locaux devront s’accorder sur la définition du produit à protéger et sur l’aire géographique concernée. Là encore, la loi reprend en grande partie les propositions d’un texte porté sous la précédente législature par Frédéric Lefebvre, alors secrétaire d’État au Commerce, et Valérie Boyer, députée UMP des Bouches-du-Rhône et adjointe au maire de Marseille, une ville directement concernée à travers ses activités de savonnerie. « Protéger le savon de Marseille, c’est éviter que le nom de la ville soit galvaudé et maintenir la production localement », explique la députée, qui veut « défendre le made in Marseille, et à travers lui, le made in France ».

De l’autre côté de l’Hexagone, Christian Corlay tente de fédérer les producteurs de granit de Bretagne pour procéder à une demande d’homologation. Secrétaire général de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), il espère que sa région sera la première à décrocher une indication géographique protégée et souligne, sur ce dossier, « une vraie osmose avec les partenaires publics ». « La profession a été beaucoup aidée dans sa démarche par les élus et l’autorité préfectorale », confie-t-il.

Système de contrôle

Plus au sud, à Anduze (Gard), le maire divers gauche Bonifacio Iglesias a plus de mal à convaincre les 7 potiers de la commune de défendre leur savoir-faire face aux copies de moins bonne qualité venues du monde entier. « Nous avons tout de suite défendu l’idée de développer une appellation “vase d’Anduze”, mais les artisans n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la définition du produit », déplore-t-il.

Pour Audrey Aubard, consultante spécialisée dans les appellations d’origine et animatrice du « Réseau IG » qui a participé aux concertations menées par Bercy, le texte de loi paraît « à peu près équilibré ». Elle s’inquiète pourtant de sa traduction dans les décrets d’application attendus cet été. « Il est prévu un système de contrôle par les producteurs eux-mêmes. Nous demandons une vraie certification par un organisme indépendant. C’est la seule garantie d’une indication géographique solide », défend-elle. À Laguiole, cette indication géographique est attendue par les élus le couteau entre les dents.

Extrait de : http://www.acteurspublics.com/2014/06/06/pas-touche-au-nom-de-ma-ville

Portrait de Madame Léonce Berthomieu et Mme Philippe Caraguel par Benjamin Constant.

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Portrait de Madame Léonce Berthomieu par Benjamin Constant.

Portrait de Madame Léonce Berthomieu par Benjamin Constant© Ville de Narbonne

Portrait réalisés vers 1873 et conservés au Musée d’Art de Narbonne.

Portrait de madame Carraguel, Musée de Narbonne.

Portrait de madame Carraguel, Musée de Narbonne.

Scène d’intérieur paysan par S.Ferrer, seconde moitié du XIXe s.

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Ferrer, intérieur paysan, musée de Narbonne

Ferrer, intérieur paysan, musée de Narbonne

Portrait d’Auguste-Amélie de Bavière

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Auguste-Amélie de Bavière

Auguste-Amélie de Bavière

 
Auguste Amélie de Bavière (1788-1851) peinte par Stieler Joseph Karl (1781-1858).

Photo (C) RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Gérard Blot.

Détail des bijoux

Détail des bijoux

 

Portrait d’une duchesse de Jülich-Cleve-Berg

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Portrait d'une duchesse de Jülich-Cleve-Berg

Portrait d’une duchesse de Jülich-Cleve-Berg

Monogrammiste A.C., actif au 16e s., Allemagne, Munich, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Alte Pinakothek.

Bijou renaissance

Bijou renaissance

Les chapeaux de Justine, prose de Léonce de Guardia, 1898.


La robe blanche, poésie de Jean Amade, 1898.

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Revue La Clavellina 1898

Revue La Clavellina 1898

Plage d'Argelès, vers 1895.
Plage d’Argelès, le racou, vers 1895.

La mariée de Barchfeld

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Portrait peint vers 1832-1835 par Sömmer Johann Georg (1811-1864).  Barchfeld est une commune d’Allemagne de la région de la Wartbourg en Thuringe.

HST, Hauteur : 0.805 m, Largeur : 0.574 m

LOCALISATION: Allemagne, Cassel, Museumslandschaft Hessen Kassel, Neue Galerie
Photo (C) BPK, Berlin, Dist. RMN-Grand Palais / image MHK

Portrait de femme jouant du piano forte.

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Italie, Bologne, Museo Bibliografico Musicale di Bologna

Italie, Bologne, Museo Bibliografico Musicale di Bologna

Portrait d’Heinrich Nicolaus Horstmann par Sömmer Johann Georg (1811-1864)

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Portrait d'Heinrich Nicolaus Horstmann  par Sömmer Johann Georg (1811-1864)

Portrait d’Heinrich Nicolaus Horstmann par Sömmer Johann Georg (1811-1864)

Portrait d’Heinrich Nicolaus Horstmann

Sömmer Johann Georg (1811-1864)

Allemagne, Cassel, Museumslandschaft Hessen Kassel, Neue Galerie

La ritournelle par Lega Silvestro (1826-1895)

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La ritournelle

Lega Silvestro (1826-1895)

Italie, Florence, Palazzo Pitti, Galleria d’Arte Moderna

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