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Channel: Laurent Fonquernie – Institut du Grenat
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Inventaire de l’orfèvrerie du château de Nyers (Conflent) en 1696.

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La Revue Catalane

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Le château de Nyers était une résidence de la famille Banyuls de Montferrer. En 1696, un inventaire est effectué avec notamment l’argenterie de table ainsi que les portraits de famille qui garnissent alors les murs.

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Archives retranscrites dans la Revue Catalane, 1912.

 

 

 

 


Le Général Darricau (1773-1819).

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Désiré Adélaïde MAIGNEN DE SAINTE-MARIE.

Désiré Adélaïde MAIGNEN DE SAINTE-MARIE.

Désiré Adélaïde MAIGNEN DE SAINTE-MARIE : « Le Général Darricau en uniforme de général de division portant les insignes de la Légion d’honneur et de la couronne de fer ».

Ecole française du début du XIXème siècle. Huile sur toile (réentoilée), signée et datée « Maignen Pixit 1805 ». 96 x 70 cm. A.B.E. (petites usures et accidents). Cadre doré à décor de palmettes.

Biographie : Augustin Baron DARRICAU (né en 1773) s’engage à dix huit ans, capitaine le 17 octobre 1791, il passe en cette qualité à l’armée des Alpes, fit les campagnes de 1792 et 1793, assiste au siège de Toulon, puis sert avec la 77e demi-brigade, pendant les ans II, III, IV et V, aux armées d’Italie et d’Allemagne. Parti pour l’expédition d’Orient, et remarqué par Kléber pour son sang froid, Darricau est nommé chef de bataillon en octobre 1799. Revenu colonel en France en 1801, chevalier de la Légion d’honneur (1803), il montre sa bravoure durant la campagne d’Allemagne et notamment au périlleux combat de Durrenstein, où il charge à la baïonnette à la tête de son régiment contre les Russes. Général de brigade en 1807, il combat à Friedland, et est anobli Baron de l’Empire en 1808. A partir de 1809, il va se distinguer en Espagne notamment à Alcantara et Talavera. Il est divisionnaire en 1811. Toujours extrêmement courageux, il se distingue à Vitoria et Toulouse (1813 et 1814).

Commandant de Perpignan, il occupait encore ce poste lorsque Napoléon Ier revint de l’île d’Elbe. Le maréchal Pérignon, qui commandait à Toulouse, lui donna presque aussitôt l’ordre de livrer la citadelle de Perpignan aux troupes royales qui se présentèrent pour en prendre possession. Le général Darricau, au lieu de suivre les ordres du maréchal, fit arborer le drapeau tricolore dans tout le département des Pyrénées-Orientales.

Pour lui témoigner sa reconnaissance d’avoir préservé cette ville de la guerre civile, le conseil municipal de Perpignan lui offrit une épée riche et superbe, portant cette inscription : « La ville de Perpignan au lieutenant-général baron Darricau. »Darricau se retira par la suite à Dax, d’où il était originaire. Il meurt en 1819. Il était Grand officier de la Légion d’honneur (1815) et chevalier de la Couronne de fer.

Vente aux enchères le Dimanche 23 mars à 14h00 à Fontainebleau

Maître Jean-Pierre OSENAT

5 rue Royale

77300 Fontainebleau

Ressenti de la Grande Guerre à Perpignan : spectacle patriotique au Théâtre municipal en 1915.

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La Guerre de 14-18 à Perpignan.

La Guerre de 14-18 à Perpignan.

La Guerre de 14-18 à Perpignan.

La Guerre de 14-18 à Perpignan.

Compte rendu d’une scène régionaliste et patriotique qui a lieu en 1915 lors d’un concert donné à Perpignan par le bureau de bienfaisance pour les ,mutilés de guerre. On y retrouve des costumes qui indiquent la personnalisation des provinces du Roussillon et de l’Alsace autour de la figure tutélaire de la mère patrie.

Croix badine, or et grenats, XVIIIe s.

Perpignan, un jeudi et trois amies.

Un bijou auvergnant méconnu: le serre-malice

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Auvergnate portant le serre-malice.

Auvergnate portant le serre-malice.

Le serre-malice est un bandeau constitué de fils de laiton faisant partie de la coiffure des femmes en Auvergne.

« Nous voyons souvent à nos foires et à nos marchés des femmes coiffées d’une pièce d’étoffe noire, plusieurs fois reployée, et disposée de manière à former une pointe sur le derrière. Cette coiffure est retenue par un assemblage de fils de laiton, de la largeur d’un pouce au moins, faisant ressort et venant s’appuyer de chaque coté de la tête. Par une sorte d’esprit épigrammatique, on donne dans le pays, à cet ornement, le nom de sara maliça, serre-malice. Les femmes de l’Artense s’éloignent rarement de l’Auvergne, aussi leur costume, particulièrement leur coiffure, est comme inconnu hors de cette province.«  Description historique et scientifique de la Haute-Auvergne (département du Cantal)  Jean-Baptiste Bouillet, Paris, 1834.

On peut voir un serre-malice au musée de la coiffe à Brioude.

Femme en costume auvergnat et serre-malice.

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Femme d'Auvergne portant le serre-malice

Femme d’Auvergne portant le serre-malice

Le serre-malice est un bijou traditionnel qui se portait en haute Auvergne.

Croix jeannette de Savoie, 19e siècle.


Femme de Lechtal, Tyrol autrichien

Portrait de femme, Sud de la France, 1840.

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Femme en coiffe et châle carré probablement nîmois. dessin rehaussé d’aquarelle de D. Leclerc daté de 1840.

Exposition « Soirée mondaine, soirée Arlésienne »

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Arlésiennes visitant l'exposition. Art du costume d'Arles Astrid GIRAUD, 21e Reine d'Arles Empire en Arles Entrée de l'Archevéché Habillements XVIIIe s. Inauguration, les discours Jumelles Arlésiennes l'Affiche de l'expo L'hombre de l'Arlésienne ! Le maire d'Arles entouré de Clément Trouche, commissaire et de la Reine d'Arles Odile Pascal dont la collection est exposée et partagée Premiers visiteurs Robe Belle Epoque Rubans fin XIXe, début du XXe s. Sous Napoléon III

Ce ne sont pas moins de soixante costumes d’Arlésiennes qui sont exposés par le Centre des Collectionneurs d’Histoire de Mode au palais de l’Archevêché d’ Arles du 4 avril au 5 mai 2014. Les responsables de cet événement nous ravissent et nous éblouissent avec une exposition exceptionnelle intitulée « Soirée mondaine, soirée arlésienne ». Le propos rend hommage au costume et aux Arlésiennes qui l’ont inventé de l’époque de Louis XV jusqu’en 1914, démontrant le sens inné de l’élégance et de la mode de ces femmes. L’évolution générale de la mode a fait évoluer l’habillement festif des élégantes, tout en conservant leur authenticité provençale. Les récits nous livrent force détails sur ces fêtes, objet du paraître : messe de minuit, processions, promenades ou bals de la Rotonde. Modistes et couturières en sont les actrices de l’hombre. Elles réactualisent les tenues, amplifient les phénomènes de la mode parisienne et perpétuent un savoir-faire local. Les Arlésiennes n’étaient elles pas avant tout des passionnées de mode ? Elles se tiendront toujours au courant des dernières tendances et les adapteront à leur habit traditionnel.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Merci donc aux milliers d’éléments de costume mis à disposition par Magali Pascal, collectionneuse, passionnée et historienne du costume, à ces peintures, et ces documents d’archives, qu’Odile Pascal et Clément Trouche, commissaires de l’exposition, nous permettent de découvrir durant un mois.

Discours d’inauguration grâce aux images d’Eric BLANC:

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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Exposition recommandée par l’Institut du Grenat: « SOIRÉE MONDAINE, SOIRÉE ARLÉSIENNE » du 4 avril au 5 mai 2014 au Palais de l’Archevêché d’Arles.

Costumes catalans- 1828.

L’artiste Marie Niel sur la toile.

Le bijou en Grenat à l’honneur dans le carnet de voyage des amoureux

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Carnet de voyage des Amoureux en Pays Catalan

Carnet de voyage des Amoureux en Pays Catalan

Michèle LARNO PERRIN et Olivia MAILHES viennent de publier un très beau Carnet de Voyage dédié aux Amoureux en Pays Catalan. On y retrouve bien évidemment une double page concernant le bijou traditionnel en Grenat de Perpignan, un des plus beaux cadeaux que l’on puisse offrir à l’être aimée !

 

Carnet de Voyage dédié aux Amoureux en Pays Catalan, éditions Les Fées du Sud, 2014, 80 p., prix de vente 15 €.

El somni de Pons per el respecte de la nostra historia, tradicio i identitat dins la Revue Catalane, 1920.

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Ara per ara hem sabut que la nova municipalitat de Perpinyà s’interessaria — i ferm — a la Biblioteca i al Museu. Bé cal que n’hom pensi a abrigar els llibres i els quadrets. Per atraure i congregar els llegidors a la Biblioteca i els visitants al nostre Museu, seria convenient d’edificar de nou els dits monuments en els llocs usurpats pels vanidosos casals de la corrupció, ont sovintegen els espectacles més répugnants; i aquesta seria la millor manera de tornar a la vila l’antiga noblesa, que li roben en les noves avingudes tal i tal edifici artificiós i de barroques ornamentacions. Feu el somni d’un bonic Museu d’art català, i català de fora i dintre, dels cossols a la barbacana, reialment obert dins l’assoleiament de les « Platanes ». Feu tal somni.

Bé ens fóra grat d’ésser acullit en el peristil per les blanques estàtues, ja que els mestres de l’esculptura no escassegen pas a casa nostra, i s’anomenen Maillol, de Banyuls, Violet, de Prada, i Clara, d’Olot; quina harmonia la que sobreeixirà de llurs obres juntades ! Aquest diu la puresa extasiada dels ritmes, l’altre la vida i ses internes palpitacions, i aquell ens torna les efigies tant vives de les velles humils i arrufides! Quina claretat, quina llum colorada en les sales! Tota l’història dels pobres monuments que s’arrelen tan pacients, i ranciegen en els caires de l’aspra serra, hi seria traçada fil per randa. Una profusió de gravats mostraria els nostres campanars romànics, i les portalades amb els pilars florits, i els claustres arquejats ; i d’altres encara les barbacanes esculpturades, les finestrelles agermanades per la columneta fina com un rebrot de palmera; i tot l’art heràldic de Mallorca, pàtria de les majòliques d’or, de l’Aragó d’en Jaume, cenyit de barres de sang. Unes fines i curioses reproduccions dels retaules del Rosselló, de l’edat mitjana al segle XVIII, desgranarien tantes riqueses que no s’han pas estudiades encara, que ho seran demà. Desitjaria que una sala fos reservada al Rosselló rural, a sos carrerons, als masos de muntanya, als xals de brodadura groga, a les cofes i cofets; s’hi dreçaria la ben plantada catalana de 1830, d’aquell temps on en sabia de la manera de s’engalanar amb colors, aixís com ho fa cada matí l’Albera pairal.

Quin Museu més plaent! Els forasters el seguirien de cap a cap. En Terrús, qui sap el secret dels colors transparents, de les aquareles d’enamorada senzillesa, i en de Montfreid i en Bausil, amb la palpitació de les pinzellades hi fixarien la lluminositat de la terra. Ala, amies, a pintar ! Aquí un oliu blau, allà les placetes de Ceret amb el cantussol de les fonts, i el presseguer de Sant Jaume, l’arrevellit pomer d’Arles, el xiprer solàtic d’Elna, el siure del Voló, i les canyes que remoregen tan dolç en les margenades del Tec. Oh la sagnosa frescor de les pintures ! Com hi riurien les Tres Germanes de cara divina! Quin plaent somni, a fer! Fos el mestre, fos l’inspirador d’aital casa, s’hi trobaria l’estància de les cançons populars. Impreses sobre uns papers verginals, amb lletres de color, miniatures i aigüesforts, farien nàixer en l’ànima del vianant el desig de llegir-les. Pot se fer que els nins s’hi arrotllessin, per oir el Pardal. El text de cada cançó seria curosament establert. Aleshores no s’oirien pas més aquelles falsejades Muntanyes Regalades que repeteixen els nostres chors catalans, sens cap consideració per l’himne de la terra. A demés, per obra i desig de l’inspector d’Acadèmia, qui s’ha de catalanitzar com ho ha sabut fer el Bisbe de Sant Martí, el nostre himne seria explicat en tota escola, de Salses a Sant Llorenç, d’igual manera que s’explica un idil de Virgili, una anacreòntica de Teos. I com que no? Mireu ho bé, rossellonesos, si en cap llibre hi heu encertat una frase més ampla i enternidora que la següent:

Muntanyes regalades,

són les de Canigó,

que tot l’estiu floreixen,

primavera i tardor!

L’estància dels cants populars ens menaria, maravellats tots els sentits, a la Llibreria allandada. Aquí ens saludaria en Pere Vidal, del qui s’haurien reconegut les rellevants qualitats i el mestratge. Aquell revelador de l’historia rossellonesa, amb l’ample barret, i alçats sos braços de pare de llegendes, seria més gran que el més cepat dels sants de retaule! I en la gran sala, on els llums ben distribuïts banyarien amb suavitat els llibres, tota la flor de Rosselló s’hi vindria a juntar. Tots els entusiasmes hi desclourien, com els timos dins l’abrilada de muntanya, i que m’escapcin aquesta mà dreta, servidora de mon somni, si cada foraster no deia: Perpinyà sí que és una vila. Té una tradicio i tot ensems una ambició.

Joseph-S. Pons.

(remerciements à Idali Vera Grau pour les corrections et mises aux normes en catalan moderne)

 


Inauguration de la statue de Rigaud à Perpignan, le 20 juillet 1890.

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Place RIGAUD à Perpignan

Place RIGAUD à Perpignan

Le 20 juillet 1890, la ville de Perpignan lors d’une grande fête inaugurale, éleva à Rigaud une statue en bronze sur une de ses places publiques. Ce monument, qui était l’oeuvre de Gabriel Faraill, fut inauguré par M. Léon Bourgeois, ministre de l’Instruction publique. Ce bronze de Gabriel Faraill a été enlevée à cause de la réquisition des métaux non ferreux en 1942.

La tribune officielle

La tribune officielle

La nit rossellonesa

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Les tres amigues

Les tres amigues

L'aire dels flaviols de la Festa-Major, 
l'aire dolç, l'aire agut pels taulats de la plaça, 
es ma sola musica i tota l'illusiô, 
i el goig franc i nerviôs ont se complau ma raça. 

Les velles, assi i alla, s'assenten su'l graô, 
testa un xic acatada i mirada un xic lassa, 
mes quin ruixat de maig, quina alegre abundor 
en el ram escullit de minyones que passa ! 

L'espardenya lligada al cim del clavillâ, 
vetaqui la Maria i la Joana i l'Elena, 
guapa com una rosa a punt de s'esfullar, 
i un impuls concertât a la dança les mena. 

El teu devantal groc, Elena, bé me plau, 
quan dançes, bé me plau, l'espardenya que gira, 
quan dançes, ta faldilla, Elena, té un vol blau. 
Quin sera el sentiment que ta dança m'inspira ? 

La Joana es la morena i té al llavi un clavell, 
es una moselluda i una alegre minyona ; 
la Maria es la fina i baixa su'1 clatell 
la blanca netedat de sa cofa rodona. 

Les fanaletes fan un joc de tôt color, 
part d'assi, part d'allâ, tremoloses a l'aire, 
llûm porprada i nocturn. L'ombra clou al cantô, 
sécréta pels bertols qu'ha parât el fringaire. 

Com un pastor bruxot el flaviol burlaner 
su '1 prestatge refila, i sab mil malifetes, 
i s'en riu ! i s'en riu ! i si li ven â bé, 
satura amb una frase aixis com els poètes, 

una frase ample ont puja un cor enyoradiç ! 
Sona, sona, flaviol ! Ara el goig ens deslliga ; 
el llavi perfumat de vi ranci i d'anis, 
un vell rumia encare â la Vénus antiga. 

Quan dançes, blanca Elena, amb un aire posât, 
quan gires l'espardenya i quan tothom te mira, 
quan dançes, ignorant ta fresca voluptat, 
quin sera el sentiment que ta dança m'inspira ? 

La cobla ara s'aplica à flautejar el Pardal, 
l'aire que plau e mes al cor de nostra raça, 
i ont viu i'amor secret y dolç del Riberal, 
i per l'oir tothom s'atura sus la plaça. 

Ont es aquêt Pardal, Elena, i ont fa remor? 
Els teulats pels carrers deixen llur ombra caure, 
i dançen els estels pcis cims de Canigô, 
i algûn pastor isolât descuida d'anar a jaure. 

Les fanaletes fan un joc de tôt color ; 
l'una tremola un xic i l'altre eau encesa ; 
pels carrers tôt es nit, clariaina, illusiô... 
oh clars records de ma vida rossellonesa !
Joseph-Sebastiâ Pons. L'Estel de l'Escamot, 1919. 

GOIGS a l’alabança dels gloriosos soldats rossellonechs morts a la guerra 14-18.

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soldats roussillonnais dans la marine

soldats roussillonnais dans la marine

Amb el cor tôt endolat de lamarga despedida, 

prega el pais désolât  als Morts que li han dat la vida. 

De son ser han escolat tôt goig recances sens mida. 

Puix n’heu patit mort tant greu, victimes de la Gran guerra, 

com bons àngels ampareu la França i la mare-terra ! 

De la Patria dignes fills i Rossellonencs de mena,

fôreu de noblesa espiils.

Per ruda que fôs la faena, heu fet cara a tots perills,

ni a la mort girant l’esquena, També en mil segles sereu

honor del plà i de la serra.

O bons angels ampareu la França i la mare-terra ! 

La febre ardent-vos la sang, sensé llençol, sensé roba,

dormieu drets dins del fang o arrudits en una cova.

Bruts i tôt, bell nimbo blanc  te record piadàs als pîorals nebodets,

caiguts a les ultimes embeslides, voltava-us com la Hum nova.

y un jorn, amb sober i menyspreu « deixàreu vostra desferra. 

O bons àngels, ampareu la França i la mare-terra ! 

Bé n’heu vist de camps i esplets matxucats per la metralla ! 

En trons, brams, grunys i xisclets el mon fet un foc de palla ! 

Heu vist capgirâ als poblets com aufais sota la dalla ; 

clavada la terra en creu dos lladres a dreta i a esquerra. 

O bons àngels, ampareu la França i la mare-terra. 

Vos que negades en plors heu deixat viudes, niçagues 

i mares de set dolors, que haguessin les vostres plagues 

volgut trasmudar en flors amb totes ses mans manyagues, 

la pena immensa cureu que ’1s cors dels vivents esguerra ! 

O bons àngels, ampareu la França i la mare-terra !  

Feu que ‘l gran dol a polit s’apagui, a copia de dies.

Ens torni el ce! espellit, quïetut, sinô alegrîes !

No caureu perxô en oblit. Puix desde ses primeries

us faltà la vida breu, corn a l’infant que ‘s desterra,

O bons àngels ampareu la Franca i la mare-terra !

Beneïu el sant treball ! A vostre braç tant esqueia !

Sega, poda, vrema, dall, a pertot el vostre ull reia.

Senteu-vos en cada rail ! Coses ben dolces s’hi deia !

En la Uar pairal entreu, que tôt cor fidel s’hi aferra.

O bons àngels, ampareu la Franca i la mare-terra ! 

Voltant l’atzur català, tôt Hum, tôt cant i tôt flaire, 

ànimetes, pel cel clar bellugueu, l’ala d’escaire. 

Oïréu el dolç parla que en vostra llaor s’enlaira. 

Oïréu com su ‘l conreu vers vos la calandra xerra. 

O bons àngels, ampareu la Franca i la mare-terra !

 

Pau Berga. Hanoï, janer 1919. 

 

 

 

1er mai 2014, élection de la 22ème Reine d’Arles en Provence

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La Reine d'Arles au balcon !

La Reine d’Arles au balcon !

Lors de la traditionnelle fête des gardians, ce Jeudi 1er mai à 13 heures, le maire d’Arles Hervé Schiavetti a annoncé les résultats devant une foule immense massée sur la place de la République. Mandy Graillon et ses demoiselles d’honneur ont alors pris place au balcon du 1er étage de la mairie devant quelque 5000 personnes rassemblées. Ovation Coupo Santo et grande émotion !

Mandy Graillon succède ainsi à Astrid Giraud et prendra officiellement ses fonctions des mains de la précédente Reine le 6 juillet lors d’une cérémonie toujours très émouvante pendant la fête du costume.

Deux mois et quelques jours qui vont permettre à Mandy très émue lors de son salut à la foule d’entrer dans son personnage si cher aux Arlésiens et au pays d’Arles et que bien d’autres Régions nous envient.

Mandy Graillon, 23 ans, achève ses études école supérieure de commerce à Lyon, parle le provençal depuis toujours et plusieurs autres langues. Elle vient de passer 6 mois en Chine, et coud ses costumes elle-même avec sa mère. Elle envisage en tant que Reine d’Arles d’être une ambassadrice de la culture provençale, dans les régions de France comme à l’étranger.

Anaïs Bernard (21 ans, étudiante en ostéopathie animale), Jeanne Di Sarno (19 ans, étudiante en droit), Elodie Porrachia (19 ans. technico-commerciale en agro-alimentaire), Aude Raynaud ( 22 ans, comptable) , Lucie Riquelme (19 ans, étudiante en management et communication ) et Martine Thomas (Arles 22 ans, prépare son brevet professionnel de coiffure) deviennent ses demoiselles d’honneur.

(source Arles info)

 

 

L’Institut du Grenat présent le 1er mai 2014 en Arles pour la Fête des Gardians.

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Des membres de l’Institut du Grenat ont participé aux festivités dédiées au costume lors de la fête des Gardians et de l’élection de la nouvelle Reine d’Arles. Voici quelques images.

Les gardians saluent la Reine au son de la Coupo Santo. L'amour du costume dès le plus jeune âge Bénédiction des chevaux devant la Major La 22e Reine d'Arles salue la foule Allures et époques différentes pour cette Arlésienne 1910 et cette Roussillonnaise 1840 Couple de Roussillonnais 1840 et Arlésienne les membres de l'Institut du Grenat en déplacement ! Deux coiffures, deux traditions Costume de roussillonnaise 1840 Jeunes Arlésiennes Roussillon et Provence Gardians et Arlésiennes en amazones La mairie d'Arles pavoisée. Gardians La Reine au balcon salue le peuple d'Arles
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